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Historique

Jean-Joseph Trestler est né à Mannheim en 1759. En 1776, à l’âge de 17 ans, il est engagé comme mercenaire au service de la Couronne britannique pour lutter contre l’invasion américaine. Après sept ans dans l’armée, monsieur Trestler est licencié. Il devient marchand ambulant à Montréal pendant deux ans.

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Vers 1786, il achète une propriété dans la Seigneurie de Vaudreuil, sur la rivière des Outaouais. Dès son arrivée, il ouvre un magasin général. Vers 1791, il fait construire une fabrique de potasse. Prêteur, puis impliqué dans le commerce des fourrures, monsieur Trestler deviendra très fortuné et influent. Il épouse une québécoise, Marguerite Noël en 1785,  et de ce premier mariage, naîtra quatre filles. Malheureusement son épouse décèdera en 1793 et les deux aînées succomberont quelques mois plus tard. Les deux survivantes, Catherine et Magdeleine, seront déshéritées pour s’être mariées contre son gré à des commis du magasin général, d’où la légende du fantôme de Catherine, qui à l’occasion, dit-on, revient sur les lieux…

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En février 1794, il épouse en second mariage une allemande, Marie-Anne Josephte Curtius, qui lui donne quatre fils.

Après avoir construit, ce qui allait devenir, la partie centrale de la maison en 1798, il ajoutera la partie  « ouest » (voûte et entrepôt) en 1805 et la partie « est » en 1806 (deux chambres qui deviendront l’actuel salon). La maison aura donc eu cette double fonction de maison de commerce et de résidence bourgeoise. Monsieur Trestler verra sa situation de notable se renforcer alors qu’il sera élu député de York en 1808. Moins chanceux en politique, il ne sera membre de l’Assemblée qu’une année. Jean-Joseph Trestler meurt en 1813 et il sera inhumé dans la crypte de l’église St-Michel de Vaudreuil.

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En 1951, la maison est vendue à Donald Taylor, président de St-Raymond Paper. En 1969, elle est classée ‘Monument d’architecture d’importance nationale’ par le ministère des Affaires indiennes et du Nord. Achetée et restaurée par Judith et Louis Dubuc en 1971, elle est classée « Bien culturel et monument historique » par le ministère des affaires culturelles du Québec. En 1984, acquisition de la propriété par la Fondation de la Maison Trestler grâce au soutien financier de la Fondation Macdonald Stewart et de Parcs Canada. Par la suite, la Fondation de la Maison Trestler se donne pour mission de promouvoir le développement, le rayonnement et l’accessibilité de la Maison Trestler.

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Jean-Joseh Trestler

Né Johann Joshef Tröstler

(1759 - 1813)

Jean-Baptiste Curtius-Trestler

Fils de Jean-Joseph Trestler

& Marie-Anne

Josephte Curtius

(1798 - 1871)

Sir Antoine Aimé-Dorion

Époux d'Iphigénie Trestler

(1818 - 1891)

Iphigénie Trestler

Fille de Jean-Baptiste

Curtius-Trestler

& Épouse d'Antoine-Aimé Dorion

(1825 - 1855)

Deux de ses fils (Michel-Joseph et Henry-Daniel) décèdent avant lui. Cependant son fils, Jean-Baptiste Curtius deviendra médecin-chirurgien, il fut l’homme de confiance de sa mère à la suite du décès de son père. Il sera administrateur des propriétés Trestler. Seul fils marié, ce sont ses cinq enfants qui ont continué la descendance Trestler. Une fille Iphigénie, a épousé Sir Antoine-Aimé Dorion qui fut chef du parti libéral du Canada, juste avant Wilfrid Laurier, et Premier ministre pour une courte période. Il utilise donc la maison comme maison secondaire. C’est en son honneur que la ville de Dorion, séparée de Vaudreuil en 1891 (l’année où il décède) porte son nom.

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Eulalie Dorion (une des filles d’Iphigénie) épouse l’honorable Christophe-Alphonse Geoffrion (1843-1899) célèbre avocat de Montréal, ils habitaient la partie centrale de la maison. Entre 1860-1880 la succession Trestler se départit des terres et des biens hérités en 1813. On conserve la maison principale mais on la subdivise en trois parties et on en fait des résidences d’été. Les familles Tooke, Nash et Béique y séjourneront. En 1927, la maison est achetée par Gustave Rainville, courtier en valeurs mobilières, il s’en servira comme maison secondaire. Des transformations importantes seront effectuées.

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